Récit retrouvé du naufrage d’un navire zélandais Le Pigeon en 1618 dans la rivière Caciporé, et l’aventure du seul survivant dans le pays noyé de l’actuel parc de Cabo-Orange

Après 7 ans de captivité comme esclave des Arocouros, le marin Lourens Lourensz, raconte son histoire devant l’administration de la WIC à Amsterdam. En 1625, des marchands zélandais se trouvent dans l’embouchure de l’Oyapock et troquent la vie du marin capturé pour 2 deux haches et un fusil aux amérindiens.

Après le voyage de l’Anglais Sir Walter Ralegh et sa publication du livre Rich and Bewtiful Empyre of Guiana, les côtes des Guyanes ont gagné l’intérêt privé des marchants nord-européens. A partir la fin du XVIe siècle, ils commencent à implanter sur les berges des embouchures principales un système de comptoirs. Ces derniers sont peuplés avec une poigné de contractuels qui vivent probablement dans une maison forte, parfois palissadée, construite près des villages amérindiens avec qui ils font du commerce bon marché. Ils troquent principalement des outils en fer contre des boulettes de roucou, des hamacs, du tabac et des vivres.

Il semble évident que ces premiers marchands, et surtout les gens sur place, étaient complètement dépendants à la merci des amérindiens. Pendant ces premiers temps (1580 – 1650) on observe une certaine symbiose entre les commerçants et la population amérindienne du littoral. Au milieu du XVIIe siècle, cette situation changera avec l’arrivée de grandes entreprises, comme par exemple à Cayenne, qui déclenchent une hostilité féroce parmi les amérindiens. Ils perdront définitivement le contrôle du commerce local, leurs terres ainsi que leur supériorité numérique à cause de nombreuses maladies.

Description brève et miraculeuse, des créatures rares humaines, gens qui sont rencontrés dans le Royaume de Guianae, au lac de Parime. Mais aussi des satyres, et des femmes qui sont appelées Amazoonen, qui sont cités par l’Histoire Classique.

Récit étrange de Lourens Lourensz , le Zélandais
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