En Guyane, la quasi-totalité des épicerieas est tenue par la communauté chinoise, à tel point que dans le langage courant on ne dit pas « aller à l’épicerie », mais « aller chez le chinois ». Historiquement c’est de deux grandes régions du sud que provient la population chinoise installée en Guyane. Les Hakkas du Guangdong sont arrivés dès 1820 (avec intensification à la fin du 19e siècle) et se sont beaucoup investis dans le commerce. À partir des années 1985 la migration s’intensifie en provenance du Zhejiang où sa population s’investit aussi beaucoup dans les libres services et la restauration. Implantés dans tous les quartiers, ces commerces de proximité forment un véritable maillage territorial propre à ce « département-pays ». On y trouve tous les produits de consommation courante, des boissons fraiches, le journal local, et même du tabac.
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Devant le chinois...En libre service
Par Patrick MalherbeL’intégralité de l’article et de la galerie photos est réservée aux abonnés numériques de notre média. Souscrivez dès maintenant à un abonnement d’un an pour 15 € et accédez aux archives de « Une Saison en Guyane » & « Boukan, le courrier ultramarin » ainsi qu’à des contenus exclusifs.
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