En 1994, l’Institut de Veille Sanitaire révélait une contamination au mercure des populations amérindiennes du haut Maroni. Dès lors, la question de l’origine de ce mercure s’est imposée comme préalable à toute action des pouvoirs publics.
Entre 2005 et 2007, dans le cadre du programme de recherche intitulé “Répartition régionale du mercure dans les sédiments et poissons de six fleuves de Guyane”, des agents du B.R.G.M et du CNRS ont parcouru près de 6 000 km de cours d’eau et prélevé 1 200 échantillons de sédiments vaseux et plus de 970 poissons le long des fleuves et criques des principaux bassins versants* du territoire. L’objectif de cette étude, financée par le Conseil Régional de Guyane, l’Europe (fond FEDER), la D.I.R.E.N, le B.R.G.M et le C.N.R.S, était d’acquérir une information pertinente sur les concentrations en mercure des sédiments et dans les poissons de fin de chaîne trophique. Ces prélèvements ont eu lieu sur un maximum de sites représentatifs du réseau hydrographique de Guyane, notamment les cours d’eau concernés par les activités d’orpaillage et les sites en amont de ceux-ci. Désormais, l’ensemble des acteurs et décideurs du domaine de la santé ou de l’environnement dispose d’une carte de répartition des concentrations en mercure à l’échelle du territoire guyanais.
Le rapport issu de cette étude est disponible sur le site internet http://www.brgm.fr
à la rubrique “publications ”.