A plusieurs paraît-il on peut déplacer des montagnes. L’histoire de l’association c’est un peu cela, une bande de copains « bourlingueurs », « altruistes » qui a décidé de « formaliser le bouche à oreille » sur les hébergements en carbet. « Quand je suis arrivé en Guyane en 2008, je me suis rendu compte que tout le monde nous parlait des carbets mais lorsqu’on cherchait des infos à droite et à gauche, elles n’étaient jamais à jour » raconte Vincent Reboul, webmaster et créateur du projet. Pour faire face au manque criant de données actualisées en matière d’hébergement, l’association ouvre son portail d’information en ligne début 2011. Escapade carbet fait mouche, « le site est de plus en plus consulté » s’enthousiasme Vincent Reboul. En dix‑huit mois « le guide de l’hébergement des carbets et du tourisme durable en Guyane » enregistre « 100 000 visites et 280 000 pages lues ». Sur leur temps libre, « sans subvention », les adhérents compulsent les prestations hôtelières, de l’Approuague à Maripa-Soula en passant par Yalimapo. Aujourd’hui 55 carbets sont référencés. L’association revendique l’impartialité, d’ailleurs, les internautes peuvent noter et commenter les prestations. Et pour ne pas perdre le fil en forêt, Escapade Carbet a créé une application pour smartphones, la première du département. Une fois installée, les données sont disponibles même hors-réseau.

Photo Atelier Aymara