Vue depuis la canopée, la forêt guyanaise prend une toute autre dimension. Celle conférée à mi-hauteur des arbres n’en est pas moins fantastique. L’entrelacs végétal, construit par le réseau des épiphytes suspendues aux branches, héberge secrètement des lacs suspendus. Grâce à leurs feuilles étroitement imbriquées les unes dans les autres, certaines épiphytes forment des réservoirs où s’accumulent l’eau de pluie et les feuilles mortes. L’eau n’y est jamais putréfiée mais chargée de matière organique. Les crustacés, et les vers aquatiques y évoluent. Mais ces lacs s’avèrent être aussi des gîtes formidables pour les moustiques, qui s’y reproduisent à  l’envie.