Chantal Berthelot, députée de Guyane, dénonçait en avril 2010, une Commission Départementale des Mines (CDM) «inadaptée aux nouvelles structures de gestion dont dispose la Guyane». Quelques mois plus tard, le Maire de Régina faisait le même constat (1).

Ce 8 avril, sur les ondes de France-inter,(2) au sujet de l’abandon de l’exploration des gaz de schiste, Madame Kosciusko-Morizet, Ministre du Développement durable, reconnaissait la nécessité de modifier le Code Minier en y intégrant « des procédures de consultations du Public au stade des Permis Exclusif de Recherche (PER) « . Elle précisait par ailleurs que l’actuel code minier «ne prenait pas en compte les enjeux de participation et d’information du Public».

MAIOURI NATURE GUYANE se réjouit de cette avancée environnementale et rappelle sa demande écrite au préfet, du 17 mars 2011 (3) dans laquelle nous dénoncions le dysfonctionnement de la Commission des Mines.

Pour rappel, Maiouri exigeait :
- l’intégration avec droit de vote, de nouvelles structures de gestion du patrimoine guyanais (Parc amazonien, Office national des Forêts, populations autochtones, filière touristique et conseil de scientifiques).

- que les professionnels miniers, juge et partie dans les dossiers traités, ne bénéficient plus d’un droit de vote.

- la mise à disposition du Public des dossiers d’instruction de permis miniers et leurs délibérations.

Les besoins futurs, tant de la population guyanaise que de l’ensemble des êtres humains exige que l’intérêt public soit mieux représenté au sein de cette commission