Baïkonour. 21ème siècle. 7 heures et demie du matin. Le soleil rouge comme un coucher de soleil s’est levé il y a déjà une bonne heure. Rémy, un Français, et ses camarades européens s’apprêtent à sortir de leur hôtel, le Spoutnik. La Gazelle, le petit camion chargé de les emmener au travail est là. En chemin, pendant que certains rêvassent et aperçoivent des chameaux, des renards, des chevaux sauvages ou même des aigles, d’autres écoutent de la musique ou apprennent quelques mots de russe, l’une des deux langues les plus parlées à Baïkonour avec le kazakh. Sur sa route, le minibus, d’une capacité de 8 à 10 personnes, évitera de justesse d’écraser quelques marmottes, des sousliks, particulièrement abondantes dans cet environnement désertique.

Soyouz, une longue histoire
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