Gouverneur de l’Amapá depuis le 1er janvier, Camilo Capiberibe a du pain sur la planche. Il va devoir remettre à flot un état en banqueroute et qui n’a pas la côte à Brasília. Il y a six mois, les détournements faramineux de fonds publics étendus à toutes les administrations de l’Amapá jetaient l’opprobre sur le Brésil et sur une classe politique facilement acquise aux pots-de-vin. Un nouvel acte va se jouer en ce mois de février, puisque le Tribunal Supérieur Fédéral décidera ou non de la prise en compte de la loi “Ficha Limpa”, qui rend inéligible pendant 8 ans un homme politique condamné pour corruption électorale. Si elle est validée, elle isolerait Camilo et mettrait sur la touche ses parents, le couple João et Janete Capiberibe, pourfendeurs de corrompus. L’affaire aux relents de machination politique les place en accusation de corruption électorale et met le sulfureux sénateur Gilvam Borges en position dominante.

Photo : le monument du point zéro à Macapa – Atelier Aymara