L’Arche du Phare de l’Enfant Perdu n’est pas le titre du dernier Spielberg. C’est un appontement en maçonnerie de pierres, supportant une potence pivotante évitant aux navires ravitailleurs de s’approcher des récifs. La base de l’arche est sapée par les flots depuis, sans doute, près d’un siècle. Or, d’ici peu, si rien n’est fait, l’édifice entier s’écroulera dans la mer. Cette arche donne à l’îlet l’étrange que l’on distingue encore par beau temps des hauteurs de Cayenne. La France est sans doute le pays où la fascination pour ces sentinelles de lumière est la plus vivace. Si le phare est bien entretenu par les Phares et Balises, il est urgent que les services de l’Etat ou les Collectivités prennent le relais pour l’arche. Cette arche témoigne du travail et de l’opiniâtreté de nos aïeux, et, à ce titre, mérite d’être restaurée. (Lire l’interview du dernier gardien du phare p 104). Pour éviter l’irréparable, il faut rapidement trouver quelques crédits, un bon maçon, du savoir-faire et de la volonté, mais il faut faire vite !


L’association des “Curieux de Nature” de Guyane recherche tous témoignages sur l’Histoire des îles de Guyane ; de même, toutes anecdotes ou photos se rapportant à la vie maritime et la pêche seront précieuses pour la rédaction d’un ouvrage.
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