En mer, sur terre, dans les ports, les contrôles inopinés ont été nombreux en 2010. Ils s’adressaient aux plaisanciers, flottilles côtières, crevettiers et traquaient les illégaux. Si en 2009, il était facile pour les illégaux de braconner, les opérations renforcées à partir de septembre dernier, aux dires des autorités, ont repoussé les tapouilles étrangères « qui aujourd’hui ne dépassent plus Iracoubo » pour l’ouest. Selon les affaires maritimes, lorsque la surveillance se relâche, en quelques jours,
« les surinamais avancent de 50 km et les brésiliens de 10-15 km ». La multiplication de la surveillance en mer s’est accompagnée d’un durcissement des peines. Depuis mai 2010, les équipages illégaux sont mis en garde à vue, avant une comparution immédiate pouvant être assortie de prison avec sursis voire ferme. Auparavant, seule la destruction du bateau et une amende étaient ordonnées à l’encontre des pavillons étrangers.

Photo : Affaires Maritimes Guyane