Fleurs de fleurs, fierté de Mayotte qui lui vaut son surnom d’ « île au parfum », l’ylang-ylang a vu au tournant des années 2000 ses pétales jaunes réduits à l’état de symbole, en même temps que les coûts de production de son huile essentielle pourtant très prisée par les plus grands parfumeurs ont grimpé en flèche. Une poignée d’irréductibles, accompagnés par le Département, l’État et l’Europe, tente pourtant coûte que coûte de redonner ses lettres de noblesse à l’ylang mahorais. Avec déjà quelques succès.

Une histoire de famille

 « J’enchaînais les petits boulots en métropole, mais je n’étais pas vraiment heureux. Quand j’ai compris que mon grand-père n’allait pas bien, tous mes souvenirs d’enfance dans les plantations sont remontés. Ça m’a paru une évidence de retrouver ça, de le préserver », raconte Anouar*.
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