Entouré par les axes routiers et les nombreux bâtiments de la principale zone industrielle et commerciale de Guadeloupe, un petit bout de nature résiste depuis plus de 10 ans. 200 hectares de zone humide sous la protection du Conservatoire du littoral.

On ne lui prête que très peu d’attention lorsque l’on se rend dans la zone industrielle et commerciale de la Guadeloupe. Pourtant, la mangrove, la forêt marécageuse et les prairies humides font partie de Jarry. Il faut prendre un peu de hauteur pour s’en rendre compte. Près de 2 0001 entreprises se sont installées en plein milieu de cet écosystème. « La zone économique s’est développée dans les années 70, au fil de l’eau, sans aucun plan d’urbanisme », raconte Philippe Gothland, président de l’association du Grand Jarry. Cet entrepreneur, aujourd’hui à la retraite, se souvient des paysages qu’il découvrait, enfant, à vélo : « Il y avait des champs de canne, de la mangrove, des plaines. La zone était une grande propriété cannière qui appartenait à un certain monsieur Jarry ».

200 hectares au cœur d’une zone économique
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