Un tiers du territoire guyanais est classé en aires protégées*, outils qui tendraient à conserver les écosystèmes. Ces périmètres et les activités anthropiques sont-ils voués à une difficile coexistence ? Entre les discours lancinants d’une nécessité d’un développement industriel et de marchandisation de la biodiversité ; et les cassandres de l’un des derniers sanctuaires tropicaux de la planète, la Guyane contemporaine peine à trouver un point d’équilibre.

José Gaillou, conseiller régional Guyane Écologie, ancien président du Parc naturel régional de la Guyane

Stéphane Lambert, président du Medef

Joël Pied, secrétaire général Walwari

Jocelyn Thérèse, président du Conseil consultatif des peuples autochtones et bushinenge

► On parle beaucoup du “ développement de la Guyane ”, comment définissez-vous cette notion de développement en termes d’aménagement et d’économie ?
Suite réservée aux abonnés…