Il est des animaux dont le nom renvoie une image forte, raconte une histoire et stimule l’imaginaire, des animaux précédés par leur réputation, des animaux dont la renommée dépasse largement les frontières de leur aire de répartition. Les supers-prédateurs comme le jaguar en font bien sûr partie. Le plus gros félin des Amériques appartient à la sous famille des Panthérinés, qui inclut aussi le tigre, le lion, la panthère nébuleuse, la panthère de Diard, l’once et le léopard. Les panthères se distinguent des autres félins par leur faculté à rugir. C’est une particularité anatomique due à une très faible calcification de leur os hyoïde.

Seule panthère du Nouveau monde, le jaguar a une aire de répartition qui s’étendait du Sud-ouest des États-Unis au Nord de l’Argentine en passant par les bassins de l’Amazone et du Rio Negro. Soit plus de 8,5 millions de km2 ! Mais, on estime aujourd’hui que l’espèce n’occupe plus que 46% de cette surface, l’animal ayant disparu de nombreuses zones arides. Le jaguar peut être observé dans les forêts tropicales humides, dans les savanes inondées et marécages, les pampas et dans les forêts constituées de broussailles épineuses. Mais de manière générale, la présence d’eau est un paramètre important dans les habitats fréquentés par l’espèce. Malgré quelques observations ponctuelles, la présence du jaguar dans les forêts de montagnes et les hauts plateaux reste rarissime.

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