« La Montagne d’Argent doit-elle son nom au feuillage blanc du bois canon dont elle est couverte, ou bien à une mine que les Hollandais, du temps où ils occupaient la colonie, auraient fait fouiller ? C’est ce que M. Level déclara ne pouvoir élucider ; le principal était que l’endroit produisait d’excellent café ; cette mine en valait bien une autre. »
R. Villars, Colons de l’île verte, aventures de deux jeunes Français en Guyane, 1903.

« L’air y est sain et ne peut être vicié, puisqu’il vient constamment de la mer et que l’établissement n’est pas, six fois chaque année, couvert par le brouillard de l’intérieur. L’eau y est excellente et ne tarit jamais. La chasse et la pêche y sont abondantes » Voici décrite l’Habitation de la Montagne d’Argent dans la Feuille de la Guyane française du 5 janvier 1839. La propriété, alors à vendre, comprend une « belle et grande case à maître à étage », deux moulins, un colombier et des terres « de première qualité ». Le futur acheteur se voit promettre 40 000 francs de revenu net. 80 esclaves sont aussi proposés à l’achat, « en général tous en bon état ».
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