Lors du dernier survol de diagnostic de l’activité minière illégale dans le sud de la Guyane, le Parc amazonien a comptabilisé 177 sites actifs sur son territoire, soit un record historique depuis sa création. Depuis dix ans, en moyenne, l’établissement dénombre une centaine de sites actifs dans le sud de la Guyane. L’orpaillage illégal porte des atteintes considérables à la biodiversité et au cadre de vie des habitants, engendre des risques sanitaires et génère un climat d’insécurité et de violence intolérable. Les efforts de lutte conséquents mis en place depuis dix ans via le dispositif Harpie n’ont pas permis de venir à bout de ce fléau. D’autres volets entrent en jeu, notamment diplomatiques.
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