Sur la face nord du Rorota, une vingtaine d’habitants avaient installé leurs exploitations au XVIIIème siècle. Parmi celles-ci, celles située tout près de Fort Diamant, qui d’après un document de 1747 (le registre terrier, c’est-à-dire l’ancêtre du cadastre) appartenait à M. Danclan. L’habitation aurait été ensuite la propriété d’Artur, Médecin du Roi, auteur de l’Histoire des colonies françaises de Guyane (écrit entre 1744 et 1771). Cette habitation produisait probablement du sucre, du cacao, du roucou et de l’indigo. A partir de 2006, trois chantiers de nettoyage et de consolidation rapide des vestiges avec des jeunes, dans le cadre du DISPO, ont été organisés avec l’association d’insertion ROZO, ce qui a permis de révéler les vestiges enfouis. En octobre 2008, un chantier de restauration mené par l’association CHAM a permis de consolider les différents escaliers et quelques murs des terrasses de contention. Actuellement ce terrain, propriété du Conservatoire du Littoral, a été concédé à un exploitant agricole qui développe une production de cacao. Le prochain chantier de restauration devrait avoir lieu en octobre 2009.