TAAF - Au travers de 14 projets lauréats, plus de 120 scientifiques ont été mobilisés sur le terrain pour une vingtaine de missions sur les îles Éparses dans le canal du Mozambique (archipel des Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India) et au nord de La Réunion (Tromelin) entre 2017 et 2021.

Etudier les écosystèmes
Les résultats ont été livrés lors de la clôture de ce consortium de recherche, en janvier dernier. « Les îles Éparses constituent des territoires uniques pour la recherche scientifique, et pour étudier des écosystèmes préservés mais soumis aux effets des changements globaux. Ces résultats soulignent l’importance de poursuivre et renforcer ces actions de recherche », note le directeur de l’environnement des Taaf, Franck Lustenberger. Spécifiquement, ces missions ont souligné l’effet bénéfique des actions de conservation en matière de protection et de reconquête de la biodiversité.

Des mauvaises surprises
En effet, 15 ans après la dératisation de l’île Tromelin, les études ont montré le retour d’espèces d’oiseaux qui avaient disparu de l’île.
À l’inverse, des états de conservation alarmants sont pointés sur certaines espèces, comme celle des phaétons dans l’île Europa du fait de la prédation par les espèces invasives. Il ajoute un autre exemple : « Les îles Éparses ont également été utilisées comme zones témoins pour l’étude de l’acidification des eaux le long du canal du Mozambique et les impacts de celle-ci sur la dynamique de croissance des récifs coralliens montrant la grande vulnérabilité de cette zone face aux effets du changement climatique ».

Carte @ Taaf