Lavi Danbwa Présente avec le soutien du Conseil général, le Parc amazonien de Guyane et la Région Guyane Le Festival BUSI KONDE SAMA au jardin botanique de Cayenne le 30 septembre et 1er octobre

La troisième édition du festival BUSI KONDE SAMA aura lieu les 30 septembre et 1er octobre 2011 au Jardin Botanique de Cayenne. A l’occasion de ce festival, dont la première édition s’est tenue en 2007, l’association Lavi Danbwa tient à présenter certains aspects des principales cultures traditionnelles de Guyane. L’expression « Busi Konde Sama » désigne les êtres humains qui ont construit une société reconnue comme vivant en osmose avec la forêt à travers une cosmogonie héritée de leurs ancêtres. Parmi lesquels on compte d’une part les autochtones amérindiens et d’autre part les populations d’ascendances africaines.

L’objectif du festival est de réunir sur le littoral, les différentes composantes de la société guyanaise, afin de favoriser une meilleure connaissance de l’autre et de créer des ponts d’amitiés en vue d’un savoir vivre ensemble pour une meilleure harmonie de vie dans une région vaste et riche. Le festival vise aussi à valoriser
l’artisanat et les musiques traditionnelles de Guyane. Ainsi, des représentants des sociétés Wayana, Pahikwene,Wayampi, Teko, Kali’na, Lokono, Aluku, Saamaka,
N’dyuka, seront présents et exposeront leur savoir-faire traditionnel dans un Village artisanal qui sera installé pour l’occasion au Jardin botanique de 9h à 20h.
Des conférenciers présenteront également des thèmatiques liées au patrimoine culturel guyanais à l’amphithéâtre Elie Castor du Campus St Denis le samedi matin.
Une scène accueillera chaque soir des spectacles de musiques et de danses hauts en couleurs. Ce sera une grande fête en l’honneur des amérindiens, et en particulier des Kali’na, mais aussi à nos ancêtres africains, puisque l’UNESCO a décrété 2011 l’année internationale des personnes d’ascendance africaine.

PRESENTATION DES GROUPES MUSICAUX ET ARTISTIQUES

MI TA’W MI TA MWEN

Groupe résidant à Cayenne, il représente le folklore martiniquais, rappelant ainsi que de nombreux natifs de la Martinique ont immigré en Guyane au siècle dernier, ils ont travaillé sur le territoire de l’Inini. Suite à l’éruption de la Montagne Pelée en 1902, la Commune de Rémire-Montjoly a reçu également des habitants de la
région de Saint Pierre de la Martinique.

COCKTAIL

C’est une association créée en 1995 pour le développement de la culture St Lucienne. L’orchestre est constitué de musiciens, âgés entre 50 et 70 ans, et qui jouent de la quadrille, et d’autres musiques populaires, rappelant les belles soirées qui animaient les villages de la Vallée du Maroni, les villages créoles de WACAPOU,
MARIPASOULA, DORLIN et SAUL. Ils jouent souvent pour la fête patronale de Saül et pour la grande fête de la Rose à la Cité Bonhomme. Ils viendront avec douze de leurs danseurs et danseuses pour présenter un spectacle au son du violon et de l’accordéon. Le groupe jouera de la country dance, en particulier avec un instrument d’origine américaine le Pédales style guitare, ayant les mêmes sonorités que la guitare hawaïenne.

DALHIA

Groupe Folklorique créole de Guyane, ayant déjà parcouru une trentaine de saisons d’awaras. Les fondateurs de cette association sont de l’orient de la Guyane et en particulier de St Georges de l’Oyapock.

PALANA PONOKON
& AYAWANDE (présents sur notre compilation « Racines »)

Deux formations ont pris naissance durant la SANPULA de juillet 2011 réalisé par le service culturel de la Mairie d’Awala Yalimapo. Ces groupes sont constitués de six à sept musiciens âgés de 25 à 35 ans. Ils sont accompagnés de jeunes danseuses. Ils ont un répertoire qui prend naissance dans la vie traditionnelle des Kal’inas.
Ils participent à des levées de deuil et ils ont aussi créé un nouveau rythme devenu très populaire chez eux. Ils participent à des rencontres dans les autres villages Kali’na d’Iracoubo, de Kourou et de St Laurent du Maroni.

UWAE

Une école créée en 2006 à Awala Yalimapo. Dans cette école, on transmet les traditions du chant, de la danse et des musiques traditionnelles au sein de la société Kal’ina. Elle accueille des enfants de 6 ans à 18 ans .En moyenne, une quinzaine d’élèves encadrés par deux intervenants, avec deux entrainements par semaine
durant l’année scolaire. Cette association participe aussi à de nombreuses cérémonies ainsi qu’aux rencontres inter villages. Elle participe aussi dans les résidences d’activités avec la troupe de danse contemporaine de Norma Claire, afin d’apporter un plus dans leur chorégraphie.

TEMBE NA ANU NANAI

Association du village de LOKA de la commune de Papaïchton, elle perpétue les savoir faire et savoirs dans la société Aluku. Les artisans sont aussi nombreux que les danseurs et danseuses. Ces dernières excellent notamment dans la fabrication des vêtements Busi Konde Sama et des coiffures traditionnelles. L’association
participe dans tous les rituels (Bookode, Puubaaka). Elle est aussi souvent invitée pour les fêtes patronales des communes de la Vallée du Maroni et du Lawa.

BIGI TENG

Résidant tous à Saint-Laurent, c’est un orchestre composé de musiciens N’Dyukas. C’est actuellement le plus ancien groupe qui joue de l’ALEKE (prononcer l’aléké) une musique populaire surinamienne, ayant pris naissance sur les rives du fleuve Tapanahony, avec un apport créole de Paramaribo. Grâce à notre association, ils
ont pu présenter leur musique à notre première grande soirée à l’EN.C.RE à Cayenne en 2004

BIG BOSS UNIVERSITY

C’est un orchestre d’ALEKE de Maripa-soula. Ils sont très sollicités en Pays BONI, mais aussi sur le Tapanahony en Pays N’DJUKA. Le groupe vient de sortir un nouvel album avec un morceau en créole Saint-Lucien et en Aluku.

WAN TON MELODY (présents sur notre compilation « Racines »)

Association créée en 2006 à Papaïchton excellant dans l’ALEKE. Elle est aussi l’organisatrice d’un évènement majeur à Papaïchton, la capitale du Pays BONI/ Les RENCONTRES MUSICALES DU MARONI.

DYALUSU UMAN

Femmes dites jalouses (Traduction). C’est un groupe de jeunes N’Dyuka qui habitaient dans la commune d’Apatou, et qui sont maintenant installés à Saint-Laurent du Maroni. Musiciens et danseuses présentent un style nouveau d’Awasa, une recréation collective apportant une nouvelle approche à cette danse d’origine Aluku.

ANGI FUSHI

C’est la section de musiques et de danses de l’association MI SA LIBI dirigée par Thomas DOUDOU et Charles ANELLI. Basée à Maripasoula, cette association perpétue la tradition BONI depuis les années 1990. Elle est connue pour le respect des rites et rituels. Elle a réalisé pour Lavi Danbwa des stages de musique, de fabrication de Kaaway, de tambours à Cayenne, notamment à l’I.U.F.M. C’est la seule qui présente la musique et la
danse de l’Agwado jouée par le vénérable Maître Papa Adolphe ANELLI.

HOÏ TAANGA

Formation de femmes Saamaka de Kourou qui présentent avec rigueur la danse traditionnelle SEKETI. Elles se sont produites pour la première fois à Cayenne pour notre soirée à l’I.U.F.M en 2010.

A SYSTEM TRANGA NOTO

Groupe musical Aluku de Maripasoula dirigé par Marc ANELLI, il joue de l’ALEKE souvent mixé avec de l’AWASA ; Une tentative de recréation collective intéressante.

WIBASIE (présents sur notre compilation « Racines »)

Orchestre installé à Kourou, issu de la société Saamaka et qui joue le KAWINA avec de jeunes artistes dansant le BANAMBA. Nous avons présenté WIBASIE pour la première fois à Cayenne lors de notre soirée à l’I.U.F.M. Il a été invité pour la Foire de Paris et récemment en Martinique.

KAA WAY NA ANU

Groupe de Maripasoula qui s’est mis en place voilà deux ans pour perpétuer les rites et rituels BONI concernant le KOMANTI, danse guerrière où les initiés font appel aux entités célestes, terrestres et fluviales. Ils travaillent notamment avec l’Esprit du Tigre (DJEBI). Nous avons présenté le groupe pour la première fois à Cayenne à
notre soirée de l’I.U.F.M en 2010. Une approche théatrale bien menée par l’acteur principal DJEBI.

KASEKO LOCO

Orchestre de guitaristes d’origine Aluku résidant à Apatou/Maïman; C’est un style nouveau de BIGI POKU que nous présente cet orchestre de l’ouest guyanais. Un groupe très sollicité pour les fêtes patronales et qui joue souvent au Suriname.

NAKS KASEKO LOCO

Orchestre de référence pour une des musiques nationales du Suriname le BIGI POKU ! Formation importante de Paramaribo comprenant 14 musiciens, deux  chanteurs, une chanteuse et trois danseuses. Réputé pour son rythme basé sur les percussions du KAWINA, le groupe joue une musique populaire
rappelant les rythmes du vidé du carnaval guyanais. Par ailleurs, leurs danseuses évoquent certains mouvements des danses africaines qui plaisent au public par leur intensité et leur sensualité. Le groupe s’est produit l’année dernière à la fête d’Apatou. Un orchestre très connu aux Pays-Bas, aux Etats Unis, au Canada, en Belgique,
en Allemagne et dans les Caraîbes ;

FONDERING (présents sur notre compilation « Racines »)

Groupe de jeunes N’Dyuka de la commune de Grand Santi qui se sont installés à Saint-Laurent. Ils jouent de l’ALEKE avec un rythme particulier et leurs voix rappellent celles des chanteurs des Beatles… Au cours d’une récente interview sur R.F.I, leur leader vocal Prince Koloni souhaiterait réaliser un nouvel album d’ALEKE. Mais pour le moment on le voit surtout chanter du reggae notamment lors de son passage aux Francofolies de la
Rochelle en juillet dernier.

BALATE KHONANON

C’est une association importante de Saint-Laurent qui perpétue la musique et les danses des ARAWAK (Lokono). Elle a créée également un style nouveau de KAWINA à la sauce amérindienne le KAONA. Lavi Danbwa avait
invité l’association au dernier festival Busi Konde Sama en 2009, où elle avait offert un spectacle de qualité.