à ce jour, aucun texte n’interdit le prélèvement des arthropodes. Seule une règlementation oblige les chasseurs de mygales à posséder un “certificat de capacité” au motif de “la dangerosité” des mygales. Ce prétendu péril a d’ailleurs valu à de nombreuses mygales de finir épinglées. Si le temps des envois par colis postaux de spécimens morts est révolu, la vente des décorations murales démodées perdure néanmoins bien qu’elle s’essouffle. Contrairement au reste de la CEE, depuis 2004, les mygales ne sont plus vendues dans les animaleries françaises. Le Brésil, victime de prélèvements à outrance opérés dans les années 90, est aujourd’hui hermétique à toute exportation d’insectes et de mygales. Le Surinam et le Guyana ont mis en place des quotas d’exportation.
Les trois pays sont néanmoins encore particulièrement visés, le faible coût des spécimens prélevés et de la main d’œuvre ont ainsi épargné la Guyane. Le littoral est cependant clairement considéré comme impacté par les trop nombreux collectionneurs et chasseurs qui prélèvent des spécimens de plus en plus jeunes. Devant l’appauvrissement des sites faciles d’accès, c’est désormais la réserve de Kaw et certaines communes isolées qui sont convoitées, connues pour héberger les plus gros spécimens d’arachnides.