Pour produire du carburant, la science se tourne vers les champignons. A l’heure actuelle, le champignon microscopique Trichoderma reesei est utilisé pour en produire, à partir de substrats comme le blé ou la canne à sucre. Mais devant l’échec annoncé des agrocarburants, les chercheurs s’orientent désormais vers le bois de scierie. Une alternative qui pose problème, car Trichoderma n’est pas capable de dégrader la lignine, un des constituants du bois. Des recherches menées à Kourou par l’INRA visent à identifier des espèces de champignons guyanais qui posséderaient les enzymes nécessaires à dégrader cette lignine et donc produire du carburant.