Comme partout ailleurs, les violences sexistes et sexuelles demeurent un tabou difficile à lever à Mayotte. Mais nombreuses sont les femmes, sur l’île comme dans la diaspora, qui se mobilisent pour tenter d’y mettre fin.
C’est le cas de Saïrati Assimakou, fondatrice de l’association « Ose libérer ta parole », qui a organisé à la fin du mois d’août une semaine de sensibilisation. Un séminaire a notamment été organisé vendredi 3 septembre où selon l’hebdomadaire d’information générale Mayotte Hebdo « le public est venu nombreux pour écouter les témoignages des victimes de violences sexuelles, mais également les avis des divers professionnels présents ». Pour la présidente de l’association, qui s’est confiée à nos confrères, le combat ne fait que commencer, tandis qu’une seconde édition est d’ores et déjà annoncée.
[Source : Mayotte Hebdo]