Oyapoque : un nom amérindien, un nom au parfum d’aventures, un nom qui convient bien à l’évocation de cette remontée du fleuve, où tout a changé dès que nous avons franchi le saut Maripa.

Mais revenons un peu en arrière. Ma première nuit, en hamac, s’est passée au Chacara do Rona, à Oiapoque, côté brésilien. Les caïpirinas, dès cette soirée, ont commencé à aiguiser ma soif de découverte et c’est tout naturellement que je me suis retrouvé, le lendemain matin, à transbahuter les bagages sur ce saut Maripa. Il ne s’agit pourtant pas du plus grand saut de Guyane mais il est, sans conteste, le plus large et le plus beau. Nous embarquons -je dis “nous” car je voyage avec d’autres personnes également en quête d’espaces vierges- dans une grande pirogue que mène de main de maître notre motoriste Pedro.
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