Le littoral des Guyanes, qui s’étend sur près de 1600 km de l’embouchure de l’Amazone au delta de l’Orénoque, voit se déployer en arrière des mangroves, d’immenses savanes saisonnièrement inondées. Cette frange côtière basse et en apparence uniforme ne révèle certaines de ses particularités qu’à quelques mètres d’altitude. C’est en ULM que des archéologues ont remarqué le moutonnement régulier formé par des mottes de terre de taille et de forme très variables. D’un intérêt aujourd’hui limité pour les populations locales, ces immenses milieux ouverts sont le terrain d’étude d’archéologues et d’écologues européens. Constructions humaines ou nids de termites ?
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