Son nom, Bharrat Jagdeo, ne vous dira sans doute pas grand-chose. Bien qu’il soit président du Guyana, outre-Maroni ses actions sont peu connues. Et pourtant, le chef d’état a reçu en avril 2010 le prix de “Champion de la terre 2010”.  Une distinction qui entendait saluer son investissement avant-gardiste en matière d’environnement et de changement climatique. En 2009, le Guyana cédait ainsi une partie de sa forêt à la Norvège puis à l’Allemagne et s’engageait à contenir le taux annuel de déforestation à moins de 0,45 % du territoire jusqu’en 2015. En protégeant une partie de sa forêt contre la déforestation et la dégradation, le Guyana entend réduire les émissions de gaz carbonique résultantes. Espérons que Jagdeo ne s’inspira pas de son prédécesseur, Desmond Hoyte, qui en 1992, englouti l’argent apporté par les Nations Unies dans un projet similaire, qui partit bien vite en fumée.
Photo : le marché de Georgetown – Atelier Aymara