Il aura fallu plus de six ans pour que le décret régissant la Zona Franca Verde (ZFV) paraisse. Le 18 décembre dernier, la présidente Dilma Rousseff a signé le texte officiel et salué au passage le travail des trois sénateurs amapéens : Capiberibe, Randolfe et Davi. La ZFV a pour objectif de promouvoir le développement vert et l’intégration économique des zones frontalières. Selon la présidente, les nouvelles dispositions viennent renforcer les zones franches déjà implantées dans la région. « En installant des zones franches vertes, le Brésil garantit que l’Amazonie s’engage dans la voie du développement durable », a-t-elle déclaré. Et de poursuivre : « Le Brésil amazonien héberge la plus grande biodiversité de la planète et nous avons la double responsabilité de la préserver et d’en faire le socle du développement durable de la région. »
La loi prévoit notamment l’exonération de la taxe fédérale IPI (Impôt sur les produits industrialisés) pour les marchandises dont la composition inclut essentiellement des matières premières régionales, qu’elles soient d’origine animale, végétale ou minérale. Sont concernées les villes de Macapá et Santana (Amapá), Tabatinga (Amazonas), Guajará Mirim (Rondônia), Brasileia et Cruzeiro do Sul (Acre). Selon Armando Monteiro, ministre du Développement, de l’Industrie et du Commerce, la ZFV va stimuler l’industrialisation de l’Amazonie tout en valorisant les matières premières locales. Il reviendra à la direction de la zone franche de Manaus (Suframa) de définir les produits pouvant bénéficier de l’exonération fiscale.

Source : Amapá 247, 18/12/15.
Ci dessus : Communication de l’association brésilienne du marketing rural et du commerce agricole ( ABMR&A )