
Edito :GUYANES
Après le lancement de notre nouveau magazine en juillet dernier, de nombreux lecteurs nous ont fait part de leur enthousiasme et de leur impatience de découvrir bientôt le second numéro, tout en s’interrogeant sur sa date de parution. Il est vrai que la périodicité de notre revue n’était pas clairement précisée... si ce n’est par son titre ! La saison sèche a laissé place à la saison des pluies, “Une saison en Guyane” revient... désormais au rendez-vous deux fois par an.
Ces interrogations et ces encouragements, venus de Guyane comme de métropole, nous donnent de l’élan pour continuer à relever le défi de la publication et de la distribution de «Une saison en Guyane». L’un de nos objectifs est de rassembler autour d’un magazine les passionnés de la Guyane, dispersés de Paris à Pointe-à-Pitre et de Brest à Cayenne, et aussi, bien sûr, de piquer la curiosité de ceux qui ne connaissent pas encore la région. Vous avez été nombreux à lire notre revue, il semble que le bouche à oreille ait fonctionné ! Par ailleurs, les nombreuses propositions de sujets qui affluent montrent bien qu’il existe un immense potentiel de reportages liés à l’écologie, à la science, à l’histoire, aux cultures en Guyane.
Il nous parait important, en sus des sujets consacrés exclusivement à la Guyane, d’élargir notre horizon vers les pays du plateau des Guyanes, situés entre l’Amazone et l’Orénoque. En ce début de XXIème siècle, Suriname, Guyana, Amapà et Guyane partagent en effet de nombreuses problématiques écologiques, économiques et culturelles, et leur découverte est riche d’enseignements. C’est pourquoi, dans ce numéro, nous vous invitons à découvrir deux nouvelles rubriques : “Journal des Guyanes” et “Voyages”.
Les chutes de Kaieteur et le Guyana constituent le premier volet de cette dernière rubrique. Situées non loin des tepuys, elles sont au coeur du bouclier guyanais ; ce massif montagneux, parmi les plus anciens socles géologiques de la planète, qui s’étire du Venezuela jusqu’au Tumuc-Humac, est aussi un peu la colonne vertébrale des Guyanes.
Bonne lecture... Pierre-Olivier Jay




















