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N°07  - août 2011
128 pages / 6,50€ (Hors coût de livraison)
Au sommaire (entre autres) :
Voyage en Pays Wayampi
Les Nouragues, Sentinelles des changements climatiques
Dossier chemin de fer
Dossier Agriculture :
- Alternatives agricoles
- Les Hmongs Commander le numéro 7 dans notre boutique (paiement par CB)


         

Edito de Gilles Boeuf, professeur à l’Université Pierre & Marie Curie, président du Muséum national d’Histoire naturelle

Il est bien clair que la biodiversité ne saurait être représentée dans sa totalité par le seul inventaire et la description des espèces vivantes peuplant un écosystème particulier. La biodiversité est beaucoup plus que cela, c’est tout l’ensemble des relations établies entre les divers êtres vivants, entre eux et avec leur environnement. La biodiversité en fait, et tout simplement, c’est le vivant dans toute sa complexité et sa diversité, c’est la fraction vivante de la Nature.

En estimant les vitesses d’évolution, en tentant de prédire les trajectoires possibles et en planifiant les mécanismes à l’avance, nous pourrions sans doute fortement réduire l’impact de l’humain sur les espèces et les écosystèmes et sérieusement améliorer les coûts économiques et sociaux de nos activités sur la nature. L’humain est devenu la plus puissante force évolutive de la planète. Il accélère très vite la réduction de cette biodiversité en raison de destruction des habitats et pollutions diverses, surexploitations (forêts, pêches…), disséminations anarchiques d’espèces vivantes, certaines se révélant ensuite invasives, et enfin d’action sur le climat.

Le rail fut en France certainement l’un des principaux moteurs de l’exploration naturaliste ! A compter de la seconde moitié du XIXe siècle, les “savants” et les “sociétés savantes” se développent et face à la diversité des mondes naturels, vivant et inerte, les niveaux des connaissances progressant à une vitesse exponentielle. Le train sera l’un des principaux modes d’accès à la nature : il suffit de retrouver les inventaires de l’époque, faunes et flores. Durant cette même période, dans les grandes villes françaises sont créés des Muséums régionaux d'histoire naturelle, et se développent des sorties naturalistes dans toutes les provinces.

L’agriculture a été l’un des modes de développement essentiel de l’humanité, depuis le néolithique et le premier réel “baby boom”, les premières expériences dans le ”triangle fertile” au Moyen-Orient, les premières domestications du chien, de la chèvre, des sangliers… vers 12 000 ans. La dualité développement agricole / maintien de la biodiversité est une question essentielle : alimenter 7 milliards d’humains, demain 9, sans augmenter les destructions d’habitats, sans gaspillage d’eau, sans substances toxiques, en augmentant les rendements (repenser à la biodiversité pour la productivité !), en ne laissant pas les “invasifs” s’installer…, voilà de superbes défis pour la recherche et l’agronomie !

La Guyane dans sa fantastique diversité, humaine et non humaine, doit participer à ce défi, trouver l’harmonie avec ses environnements pour un développement soutenable où il fera bon vivre.

Disponible en édition limitée.  
Suppléments : le disque audio "Pepper & Broccoli Jazz Session" (compilation jazz de Guyane), une carte poster du Parc amazonien de Guyane et le documentaire DVD "L'espace au fil du Fleuve".
Prix : 9,50€ Commander le N°07 édition limitée dans notre boutique (paiement CB)
Les articles et actus du magazine N°07
Version Originale En Saramaka Traditionnellement raconté lors des veillées funèbres, dans la solitude des abattis, le conte subsiste encore aujourd’hui dans les familles mais se fait de plus en plus rare. Celui ci a été recueilli par l’association Grand Pays auprès de Wilma Pinas, conteuse de tradition familiale. Hiliti ! Daiti ! Die...
Mardi29 mai2012
Par l’association Grand Pays auprès de Wilma Pinas, conteuse de tradition familiale (recueilli par)

C’est l’histoire d’un homme parti de rien. En « plantant des petits légumes pour se faire un peu d’argent de poche ». 78 ans après sa naissance en Martinique, Maurice Porrineau peut se dire « fier » de lui, sans trop de prétention. Lorsqu’on l’invite à se poser chez lui,...
Vendredi25 mai2012
Les terres qui constituent le PNCO furent âprement disputées tout au long des siècles par les portugais, français, anglais et hollandais. Initialement, la région fut nommée“Cap Cécile” et, plus tard, “Cap de la Corde”. En 1625, Johannes de Laet, en hommage à la famille Orange, qui règne sur la Hollande...
Jeudi24 mai2012
Par Reportage et photos de Marin Talbot Texte PNCO et remerciements à Kelly Bonach (traduction Eudoxie Jantet et Gwenael Quenette)

Notre climat change. Et même si le scepticisme, du moins quant aux causes de ce changement,est encore de rigueur dans certaines sphères, les faits sont là. Les indicateurs de ces changements sont nombreux et les recherches en cours montrent que cette crise ne représente pas une abstraction lointaine, mais bien un...
Par Mael Dewynter - Office National des Forêts Guyane

Depuis que l’état a commencé à intervenir en faveur de l’agriculture en Guyane, depuis les premières stratégies de colonisation jusqu’à nos jours, de nombreux projets de plus ou moins grande envergure se sont succédés. Des objectifs ambitieux, des investissements publics considérables, l’appui des organismes de recherche, mais presque toujours des...
Vendredi11 mai2012
Par Pierre Bouteiller et Dennis Lamaison

Quelles sont les missions des Jeunes Agriculteurs et de l’ODEADOM* ? Le syndicat Jeunes Agriculteurs a pour but de défendre les intérêts des jeunes agriculteurs, promouvoir le milieu rural, former et informer les jeunes agriculteurs, être force de propositions auprès des pouvoirs publics. L’ODEADOM est un établissement public qui contribue au...
Vendredi11 mai2012
Autosuffisante l’agriculture guyanaise ? Pas encore. Malgré les efforts des quelques 2 227 agriculteurs que compte le département et des structures qui les accompagnent, l’agriculture guyanaise est encore loin de nourrir toute la population. Selon nos calculs, en l’état actuel, si tous les guyanais voulaient se nourrir uniquement de produits...
Vendredi11 mai2012
Par Guilhem Debarros & Atelier Aymara

Originaire du Laos, les Hmongs fuient le communisme et se retrouvent en 1975 dans des camps de réfugiés thaïlandais. Sous leur statut de réfugié politique, le Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés leur permet d’être accueillis dans des pays occidentaux dont la France. En Guyane, quatre villages (Cacao,...
Jeudi10 mai2012