PRESENTATION :

Nées en 1996 sous l’impulsion d’une joyeuse bande d’agitateurs culturels militants, les TransAmazoniennes sont devenues après la 3ème édition en Novembre 2002, un événement artistique d’ampleur internationale. Au début, il s’agissait de  placer sous les projecteurs, l’incroyable diversité des musiques et danses qu’on peut rencontrer dans l’Ouest de la Guyane Française; mais très rapidement, cette initiative a trouvé un écho très favorable dans tout le département, puis dans tous les pays voisins (Surinam, Guiana, Brésil, Caraïbes). Depuis les 2 dernières éditions, le festival est aussi devenu un rendez-vous professionnel incontournable dans le milieu de la World Music.

Les TransAmazoniennes représentent aujourd’hui une véritable vitrine du paysage culturel et artistique du plateau des Guyanes, et se déroulent tous les 2 ans en Guyane Française à Saint Laurent du Maroni, à la frontière du Surinam, dans le Camp de la Transportation (ancien bagne).

Ce festival, qui brille par la richesse de sa programmation internationale et locale, notamment grâce à la reconnaissance des médias et professionnels français et étrangers, se décline aussi comme un tremplin pour les jeunes talents guyanais émergeants; cette opération est devenue le coeur du festival, et les lauréats bénéficient d’un accompagnement professionnel pendant 2 ans (production, tournée, médiatisation…). Ainsi, les TransAmazoniennes ont révélé la plupart des artistes guyanais, qui évoluent aujourd’hui sur les scènes internationales : Chris Combette, Prince Koloni, Energy Crew, Damaniak Sound System, Fondering, Spoity Boys…

Par ailleurs, grâce à plusieurs résidences d’artistes qui sont organisées à l’occasion du festival, les TransAmazoniennes encouragent aussi les rencontres artistiques, dont les créations sont ensuite produites et diffusées par le label. Ces résidences permettent aux jeunes créateurs guyanais de composer avec leurs «grands frères et grandes soeurs internationaux».

La collaboration du festival avec le label permet la diffusion de plusieurs compilations, albums et reportages à travers le monde, tandis que nos artistes sont devenus nos dignes ambassadeurs.

A l’occasion de ce festival, plus de 60 groupes locaux et internationaux se succèdent en live pendant 3 jours, devant quelques 10 000 spectateurs pour chaque édition, afin d’exorciser les vieux murs de cet ancien bagne (qui avait accueilli le célèbre «Papillon» !).

Pour ne citer que quelques uns des prestigieux artistes internationaux que les TransAmazoniennes ont déjà invité : Jimmy Cliff, Morgan Heritage, Junior Kelly, Tiken Jah Fakoly, Lucky Dube, Buju Banton, Glenn Whashington, Gregory Isaacs, Aswad, Bennie Man, Davy Sicard, Daby Toure, Kerry James, Natural Black, Mighty Sparrow, Calypso Rose, Tribo de Jah, Mungal Patasar…

En sus de la musique et la danse qui ont la part belle dans la programmation, c’est l’ensemble des pratiques artistiques qui sont mises en lumière, grâce à la collaboration de plusieurs associations locales, qui se mobilisent autour de l’événement (théâtre, expositions, contes, défilés de mode…)

Lors de l’édition 2008, les TransAmazoniennes ont fêté leur 10 ans, et se classent dorénavant parmi les 10 premiers festivals de musique du monde en France.

Cette année, le festival souhaite revenir à ses racines, et la programmation entend revaloriser toutes les pratiques traditionnelles et la création locale, en s’appuyant sur le large réseau qui s’est constitué au fil des années, et en offrant une place de choix à toute la diaspora « marron » à travers le monde.