Des berges du Maroni à celles de l’Oyapock, la coopérative d’activité et d’emploi (CAE) Tumukuma’Kop a intégré, depuis sa création en octobre 2020, sous l’impulsion du Parc amazonien de Guyane (PAG) plus d’une douzaine d’autoentrepreneurs dans le développement de leur activité. Le contrat passé avec ces habitants du sud Guyane a pour objectif de répondre à des enjeux certes économiques, mais revêt également une dimension sociale dans ces vastes territoires isolés en plein cœur de l’Amazonie française.

Née sous un statut associatif, la CAE Tumukuma’Kop a acquis le statut de coopérative (SCIC) en janvier 2022, peu de temps après avoir été rejointe par un premier entrepreneur. Depuis sa création, ils sont 16 à avoir signé un contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE). « À ce jour, la coopérative comprend 12 entrepreneurs (7 à Maripasoula et 5 à Camopi), et une bonne dizaine sont accompagnés pour mûrir leur projet et peut-être intégrer plus tard », détaille Fanny Rives, la présidente de la structure qui a son siège au Parc amazonien de Guyane, à Rémire-Montjoly. Et d’expliquer que « la coopérative a des objectifs spécifiques liés aux particularités des sites isolés du sud Guyane. Elle répond à des enjeux économiques et sociaux, dans un contexte multiculturel, transfrontalier et dans un cadre où l’informel est la norme. »
Agroforesterie, graphisme, tourisme mais encore nettoyage, pâtisserie ou bien artisanat et animation musicale… Les domaines de création sont très divers chez les autoentrepreneurs guyanais des régions isolées de ce vaste territoire à 95 % recouvert par la forêt.
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