Neuf films étaient en compétition en février dans le cadre du 18e festival international du film documentaire océanien (Fifo) de Tahiti. A cause de la pandémie, cette édition fut entièrement dématérialisée avec un accès en ligne libre (pour le off) et payant (pour les films en compétition). « 350 000 » visionnages ont été enregistrés par les organisateurs à cette occasion. Le 12 février, en clôture de cette édition, le grand prix du jury a été attribué à la néo-zélandaise Anna Marbrook, pour « Loimata, the sweetest tears » (2020) ou l’histoire du retour sur les terres ancestrales d’une famille néozélandaise originaire des Samoa.Le prix spécial a été décerné à Laurence Billet, réalisatrice de « Freeman » (2020) qui retrace la vie et la consécration de Cathy Freeman, l’athlète australienne d’origine aborigène qui remporta la finale du 400 mètres aux jeux olympiques de Sydney en 2000.Claire Perdrix a reçu le prix du public pour « Makatea, la terre convoitée » (2020) qui retrace l’état d’esprit des habitants de cet atoll des Tuamotu à plusieurs heures de bateau de Papeete en prise avec le retour du spectre de l’extraction du phospate, engrais utilisé en agriculture. Ce minerai qui fut « largement exporté dans la première moitié du 20e siècle ».

La prochaine édition se déroulera du 5 au 13 février 2022.