Le président Irfaan Ali fonde de grands espoirs sur un projet pilote de culture à grande échelle de maïs et de soja. Il vise un double objectif : diversifier les activités de GUYSUCO, entreprise sucrière publique trop dépendante des subsides de l’État, et ne plus dépendre des importations céréalières.
« Nous discutons déjà de la manière dont nous pouvons étendre ce partenariat et reproduire cette expérimentation », a-t-il déclaré lors d’une visite des lieux où sont plantés près de 50 hectares de soja et 2 hectares de maïs, dans le Haut-Berbice. Ce projet est mené par un consortium d’investisseurs comprenant Guyana Stock Feed Limited, Royal Chicken, Edun’s Poultry Farms and Hatchery, SBM Wood, Dubulay Ranch, Bounty Farm Limited et un partenaire brésilien.
L’évocation de la diversification de GUYSUCO intervient à un moment délicat où le président s’efforce de tenir sa promesse électorale de rouvrir plusieurs exploitations sucrières qui avaient été fermées par son prédécesseur David Granger. « Nous devons viser 30 000 hectares pour être pleinement opérationnels dans cette région », a-t-il déclaré. Un pari qui permettrait de réduire considérablement le coût de l’alimentation des volailles et de faire économiser au pays des millions de dollars US chaque année. [DemeraraWaves, 28/09]

Irfaan Ali, président du Guyana. Lusignan, Guyana.
Photo de Luis Acosta – AFP