Bientôt un pont reliera les deux rives de l’Oyapock au niveau de Saint-Georges – côté français – et d’Oïapoque – côté brésilien. En attendant, les échanges entre ces deux villes frontalières restent largement informels.  Dans le but d’améliorer la coopération dans le domaine de la prévention du VIH/Sida, l’association DPAC Fronteira a vu le jour en juin 2009 grâce notamment au travail de José Gomes, médiateur en santé publique au sein de l’association Daac Guyane. Le 28 novembre, dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, cette association brésilienne est venue à Saint-Georges pour une journée de rencontre avec ses homologues français. Le 29 novembre, plusieurs associations guyanaises de lutte contre le VIH/Sida traversaient à leur tour le fleuve. Après une marche dans les rues d’Oiapoque, la matinée se déroula autour des stands d’information installés près du débarcadère principal. La soirée fut plus festive mais toujours pédagogique. «C’est une première étape pour accentuer les échanges» souligne Nicolas Cauvin d’Entr’Aides Guyane ; nous allons essayer de développer des actions de prévention pendant le carnaval, un événement qui lui non plus ne connaît pas de frontières.