Cet article est a retrouver dans le n°10 de Boukan

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La Réunion n’est pas seulement une suite de magnifiques cartes postales que des tournages de métropole ou d’étranger viennent capturer sur pellicule. Il y a ici des artistes, natifs ou non, qui mettent en avant la vie, la culture, les croyances et l’histoire créoles tandis que la prochaine génération de cinéastes se forme et commence à s’exprimer.

Dans les rues de Saint-Denis, chef-lieu de La Réunion, il n’est pas rare de tomber sur une affiche des films “Maudit !” ou “Zamal Paradise”, les voies du seigneur sont absurdes. Ces deux longs-métrages sont récents — le premier d’Emmanuel Parraud et le second de Dkpit — ont pour particularité d’être “ péi ”, c’est-à-dire en grande partie voire en totalité scénarisés, produits et tournés sur l’île. Et même, joués en créole réunionnais.

À leur sortie*, le public a été au rendez-vous ainsi que les professionnels via des festivals nationaux et internationaux. Farouk Saïdi, l’acteur qui porte le film Maudit !, a été nommé dans la catégorie Révélations masculine des César 2022. Cette reconnaissance du savoir-faire réunionnais touche aussi les films d’animation au travers des studios Gao Shan Pictures, installés dans l’Ouest de l’île, dont l’excellent “J’ai perdu mon corps”, de Jérémy Clapin, sorti en 2019, a reçu le César du meilleur film d’animation en 2020.
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