La Nouvelle-Calédonie, quatrième réserve mondiale du Nickel, vit au rythme du poumon de son industrie minière. Grâce à la réalisation de projets de production de classe mondiale, elle a pu asseoir un modèle politique qui lui a apporté stabilité et prospérité lors des 30 dernières années. Pourtant de nouveaux développements sur le marché mondial affectent l’industrie calédonienne dont la compétitivité est loin d’être assurée…

Une dépendance forte à l’économie nickel

Bien qu’étant inférieure à 10 % du PIB de l’île la contribution de l’industrie nickel à l’économie calédonienne est prépondérante, notamment en raison des effets d’entraînement du secteur sur le reste de l’économie, par ses commandes de biens et de services, par son recours à la sous-traitance et par la consommation de ses salariés. Plus de 90% des exportations en valeur proviennent de l’industrie nickel, qui génère près de 20% des emplois du secteur privé. Ainsi, la fluctuation des cours mondiaux et les quantités produites et exportées conditionnent la santé de l’économie du pays. Quand le poumon nickel tousse, c’est toute l’économie du pays qui risque de s‘enrhumer. Aussi parle-t-on de malédiction des matières premières, en référence au manque de diversification de l’économie calédonienne et à sa dépendance vis-à-vis de son industrie nickel.


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