À Mayotte, les flux migratoires en provenance des Comores voisines sont particulièrement importants. De nombreuses exceptions aux droits des étrangers y ont progressivement été instaurées, restreignant considérablement leurs droits en comparaison des autres départements français.
Sur le 101e département français, le droit du sol a été modifié récemment. Comme le souligne le journal La Croix, depuis 2018, un enfant né à Mayotte de parents étrangers ne peut y acquérir la nationalité française que si l’un de ses parents réside sur le territoire français de manière régulière et ininterrompue depuis plus de trois mois avant sa naissance, ce qui n’est pas le cas ailleurs en France.
Lundi 30 août, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, lors d’une visite sur l’île avec le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, a annoncé vouloir allonger cette durée de trois mois à un an. La mesure sera portée dans un projet de loi consacré à cette collectivité, qui devra être présenté en conseil des ministres avant la fin janvier 2022.
[Source : La Croix]  Visite des ministres Gérard Darmanin et Sébastien Lecornu à Mayotte. Août 2021. Photo David Lemor